Il n’est pas possible d’établir une frontière nette entre, d’un côté, une consommation d’alcool qui serait sans risque pour la santé et de l’autre, une consommation dangereuse ou excessive.

Ce qui est certain, c’est que les risques de dommages liés à la consommation d’alcool, qu’ils soient au cours de la vie ou au cours d’une occasion particulière, augmentent avec les niveaux d’alcool consommés.

C’est pourquoi la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en matière de consommation d’alcool est la suivante : Moins, c’est mieux. Il existe par ailleurs des recommandations spécifiques à certains risques.

Il est ainsi fortement recommandé de ne pas consommer d’alcool dans les situations suivantes :

  • Pendant toute la durée de la grossesse et de l’allaitement,
  • Pendant l’enfance, l’adolescence et toute la période de croissance,
  • Quand on conduit un véhicule ou une machine,
  • Quand on exerce une activité qui nécessite de la vigilance,
  • Quand on prend certains médicaments (voir la notice),
  • Dans certaines maladies aiguës ou chroniques (hépatite, pancréatite, épilepsie, etc.).

L’Institut national du cancer recommande quant à lui, afin de réduire les risques de développer un cancer, de :

  • Ne pas consommer d’alcool régulièrement
  • Réduire autant que possible la quantité comme la fréquence en cas de consommation d’alcool

Pour réduire les risques d’accident ou de mise en danger de soi ou des autres, il est, pour les hommes comme pour les femmes, recommandé de ne pas boire plus de 4 verres standards en une seule occasion, même s’il ne s’agit pas d’un niveau de consommation sans risque.

Enfin, dans la pratique médicale, des seuils de consommation sont utilisés afin d’aider les professionnels de santé à identifier les consommateurs à risque :

  • 3 verres standards par jour pour les hommes
  • 2 verres standards par jour pour les femmes

Il ne s’agit pas de niveaux de consommation sans risque mais de niveaux de consommation pour lequel les risques de dommages liés à l’alcool sont plus faibles (comparés au fait de ne pas boire d’alcool) au cours de la vie, à la fois en termes de risques de décès liés à des maladies mais aussi de risques d’hospitalisation et de décès liés à des blessures.

Gardons en mémoire qu’un verre d’alcool est un verre d’alcool, quel que soit le type d’alcool :


http://www.alcool-info-service.fr/alcool/evaluer-consommation-alcool/consommation-a-risque#.VoTiOzaHsck