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L’ALCOOL, MÊME À TRÈS PETITE DOSE, A AUSSI UN IMPACT SUR LE FŒTUS

Selon une étude réalisée pour Santé publique France, en 2016, les dangers liés à la consommation d’alcool durant la grossesse restent largement sous-estimés par les Français. Et l’une des questions qui fait régulièrement débat est de savoir à partir de combien de verres l’alcool devient dangereux pour le foetus.
Jusqu’alors, les études portaient généralement sur le cas d’alcoolisation massive de femmes enceintes. Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’université de Melbourne s’est penchée sur la consommation d’alcool à plus faibles doses pendant la grossesse. Leurs résultats, publiés dans la revue spécialisée « Jama Pediatrics » , montrent que même de faibles doses peuvent avoir un impact sur le visage du bébé.

 

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CONCILIER « ZÉRO ALCOOL PENDANT LA GROSSESSE » ET ALCOOLISATION PONCTUELLE IMPORTANTE DES PREMIÈRES SEMAINES. UNE ENQUÊTE QUALITATIVE SUR DES FORUMS DE DISCUSSION

Stéphanie Toutain

Les connaissances de ces femmes concernant le risque majeur encouru en cas de consommation d’alcool pendant la grossesse semblent s’être nettement améliorées par rapport à des enquêtes analogues menées en 2008 et 2010. Leur préoccupation dominante porte sur le vécu de l’alcoolisation ponctuelle importante avant de se savoir enceinte. Ces dernières années, un passage de relais semble s’être opéré pour ces femmes, de la mère aux gynécologues comme source d’information de confiance, évolution à mettre en rapport avec le développement des nouvelles pratiques de consommation chez les jeunes femmes.

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Toxicité de l'alcool sur le Système nerveux Central des nouveaux nés

Au niveau du système nerveux, on sait que l’alcool augmente la mort neuronale (notamment par apoptose), et altère l’autophagie. Cependant, les mécanismes régissant sa toxicité vis-à-vis des cellules endothéliales qui composent la couche interne des vaisseaux corticaux étaient jusqu’ici inconnus. Ils le sont désormais un peu moins ! Une équipe rouennaise (équipe NeoVasc*, dirigée par Bruno Gonzalez) vient en effet d’établir qu’une altération de l’autophagie s’observe également dans ces cellules endothéliales après une exposition prénatale à l’alcool. Cette équipe avait déjà montré qu’une telle exposition induit une altération de l’arborescence de la vascularisation cérébrale. Or, il est établi que l’arborescence vasculaire est un prérequis pour la migration de certaines populations neuronales au cours du développement. Avec les nouveaux résultats obtenus, il apparaît que ces anomalies vasculaires s’accompagnent d’une augmentation de la mortalité des cellules endothéliales et d’une accumulation de vacuoles autophagiques dans ces cellules.

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