PAR MARIE-LAURE ZISS-PHOKEER, 19 MARS 2012

A l’Etoile d’Espérance, nous pouvons accueillir des jeunes filles mineures avec l’accord écrit des parents. Mais un service pédiatrique appliquant une thérapie adaptée aux adolescents serait la meilleure alternative.
Souvent pour les mineurs, la consommation d’alcool est liée à la toxicomanie, à des problèmes psychologiques et peut entrainer des abus sexuels… Ces problématiques relèveraient davantage de l’expertise d’une équipe médicale que d’une ONG.

Comment se passe la désintoxication ?

Avant d’entrée à l’Etoile d’Espérance, les femmes doivent obligatoirement passer entre 3 jours et une semaine à l’hôpital pour des examens et un traitement médicamenteux pour atténuer l’effet de manque, c’est ce qu’on appelle « la cure ».
Le problème, c’est que les personnes ont souvent peur d’aller à l’hôpital et que tous les hôpitaux ne proposent pas cette cure, c’est seulement le cas de l’hôpital Brown Sequard à Beau-Bassin, du SSR Hospital de Pamplemousses et de Jeetoo à Port-Louis. Il serait primordial que chaque hôpital se dote d’un service d’addictologie.
Et surtout que ce service soit séparé de la psychiatrie. C’est le cas pour les hommes quand il existe, mais pas pour les femmes, ce qui est discriminatoire !

« Briser le mur du silence et de la honte pour rendre à la femme sa dignité de femme, de mère et d’épouse »
« La femme malade de l’alcool boit seule, boit pour oublier, boit pour ne plus souffrir, boit pour crier à la face du monde qu’elle ne s’aime pas et que personne ne la comprend »

Cette souffrance entendue par l’Association portée par Véronique d’Unienville a été partagé avec SAF Océan Indien.

Nous souhaitons unir nos expériences pour proposer une attention particulière aux femmes en difficulté avec leur consommation d’alcool, pendant la grossesse.

Association étoile d'espérance

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