La sensibilisation des professionnels est rendu possible par l’invitation du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins à participer aux Journées médicales du Nord (pour la région de Diana) afin de présenter les conséquences de l’alcoolisation gestationnelle.

Si les médecins déclarent ne pas suivre les grossesses, ils nous orientent vers les sages-femmes et les centres périnataux. Ils se disent démunis devant les difficultés de développement des enfants.

L’accompagnement des femmes et des enfants est un préalable avant toute prévention primaire. Nous effectuons donc une visite des services hospitaliers, des centres et des ONG.

Un groupe de réflexion se met en place avec les professionnels du suivi de grossesse, de l’enfance, du handicap et des ONG. L’information de la population devient une urgence mais elle doit s’accompagner de la formation des professionnels au dépistage du risque et à son accompagnement.

Cela est rendu possible par l’adhésion des services du Ministère de la santé et du ministère de la population. La Mairie consciente du problème social propose d’investir les quartiers par le relais des Fokontany. Des Affiches et autocollants seront distribués. Leur nombre est insuffisant pour une réelle couverture médiatique. Mais le reportage qui est diffusé lors du journal régional de TVM permettra un accès dans les foyers.

Sages femmes et médecins de centres de suivi de grossesse comme FISA, Marie Stopes ou TOP Réseau participent à la formation de dépistage du risque d’alcoolisation pendant la grossesse ou d’enfant exposé à l’alcool in utero. Une réflexion est menée sur l’accompagnement possible des femmes en difficulté avec leur consommation et des enfants atteints de troubles causés par l’alcoolisation foetale dont le SAF.